Richard Leclerc (2e sur la photo, dans la rangée du haut) pose ici avec des étudiants lors d'un cours de marketing social donné en Égypte. Le publiciste part sous peu pour le Burkina Faso, toujours en tant qu'enseignant.
Le publiciste Richard Leclerc, de Sutton, voit son expertise franchir les frontières. Après avoir donné des cours en Égypte, il est cette fois-ci invité à partager ses connaissances à Ouagadougou, au Burkina Faso.
C'est en tant que professeur associé à l'Université Senghor d'Alexandrie que M. Leclerc vivra cette expérience unique d'ici quelques jours. Il dispensera son cours Marketing social et grandes causes humanitaires, créé à l'Université de Montréal en 2004.
J'adapte mon cours aux besoins des cadres de santé et de santé publique, ainsi qu'aux travailleurs sociaux intéressés par cette approche. Je fais ainsi appel à plusieurs agences de publicité et annonceurs québécois, afin qu'ils me fassent parvenir leurs meilleures campagnes publicitaires qui, à leur tour, inspireront ces étudiants, explique Richard Leclerc.
Le publiciste, qui dirige Publici-Terre et Commando Création en plus d'être enseignant, voit de grandes utilités dans ce cours.
C'est un outil idéal pour communiquer plus facilement avec les citoyens. La sensibilisation par la publicité, autant au Burkina Faso qu'ici, amène d'excellents résultats, lance-t-il.
Changer le monde
C'est en faisant parvenir le plan de son cours à plusieurs universités francophones à travers le monde que Richard Leclerc a eu le plaisir, en 2005, d'enseigner en égypte.
J'ai été reçu avec beaucoup de chaleur. C'est un moyen original de découvrir le monde, tout en faisant véhiculer certaines valeurs qui me tiennent à coeur, raconte-t-il.
M. Leclerc croit d'ailleurs que le gouvernement actuel devrait accentuer ses efforts en prévention, par le biais de campagnes parfois percutantes. Il a lui-même été concepteur et réalisateur pour des publicités choc, entre autres pour la CSST, la SAAQ et Amnistie Internationale.
On a abandonné ce type de publicité durant quelques années. Les statistiques prouvent qu'il y a eu une hausse d'accidents sur la route, en plus d'entraîner des hausses de coûts en santé. Prévenir, c'est guérir, soutient-il.